etang au duc vannes

Etang au Duc – Vannes

Côté Mer & NatureDécouvrir

Ce vaste plan d’eau de 10 hectares, d’une profondeur variant de 2 à 3 mètres, situé près du Boulevard de la Paix, serait probablement une ancienne carrière dont les pierres auraient été utilisées pour la construction de la première ville gallo-romaine, à l’époque où Vannes se nommait Dariorithum.

Cet espace vert s’étend autour d’un plan d’eau de plus de 10 hectares, agrémenté d’une promenade de 2,5 km. Il abrite une végétation spontanée caractéristique des bords d’eau, avec des joncs, des iris, des roseaux, des aulnes, ainsi qu’une remarquable collection de 52 variétés rares et prisées de camélias Higo. L’étang est un site d’hivernage régulier pour plusieurs espèces d’oiseaux, tels que le fuligule milouin, le fuligule morillon, le canard colvert, le grèbe huppé et le grèbe castagneux. Il accueille également une riche faune piscicole, composée de goujons, gardons, perches, rotengles, tanches, truites, sandres et brochets. Il n’est pas rare d’y croiser des pêcheurs.

 

Les promeneurs peuvent profiter de cet espace tout au long de la journée, tandis que les sportifs disposent d’un parcours santé équipé d’installations en accès libre, idéal pour s’échauffer et maintenir une bonne condition physique. Une aire de jeux pour enfants et une aire de fitness sont également installées sur le site.

 

Horaires d’ouverture :

  • Du 1er janvier au 30 avril : de 8h à 19h
  • Du 1er au 31 mai et du 1er au 30 septembre : de 8h à 21h
  • Du 1er juin au 31 août : de 8h à 22h
L’étang au Duc a sa légende

Ce lieu enchanteur est imprégné d’une légende fascinante, celle d’une mystérieuse créature des eaux, la mary-morgane. Ce conte, transmis de génération en génération, raconte l’histoire tragique d’une princesse éprise de liberté, mais piégée par une promesse qu’elle n’aurait jamais dû faire.

« Une mary-morgane (sirène) habite l’étang du duc, prés de Vannes ; elle en sort quelquefois pour tresser au soleil ses cheveux verts. Un soldat la surprit un jour sur son rocher, et, attiré par sa beauté, il s’approcha d’elle ; mais la mary-morgan l’enlaça de ses bras et l’entraîna au fond de l’étang ; si vous demandez au peuple ce que c’est que cette fée des eaux, voici ce qu’il vous racontera :
Une princesse, à qui l’étang au duc appartenait, avait refusé d’épouser un grand seigneur qui possédait l’étang de Plaisance.
Cependant, fatiguée par la prière de celui-ci, elle lui dit un jour :
-Je serai vôtre, quand l’étang de Plaisance coulera celui au duc.
Croyant bien demander l’impossible ; mais le seigneur fit creuser un canal qui réunit les deux étangs ; et un jour, ayant invité la dame à une fête qu’il donnait à son château de Plaisance, il la conduisit en bateau par ce canal, jusqu’à l’étang au duc, et là lui dit :
-J’ai rempli votre vouloir, remplissez maintenant votre prommesse, et devenez mienne.
Mais la princesse, saisie de douleur en voyant ce qu’elle avait promis, ne voulut point donner son âme et son corps au seigneur qu’elle n’aimait pas, tandis qu’au contraire elle en chérissait un autre ; elle se pencha, désepérée, sur le bord du bateau, et se jeta la tête en avant au fond du lac, d’où elle ne revint plus. Seulement à partir de ce jour, il y eu dans l’étang une mary-morgan belle comme le jour, et l’on pense que c’est la princesse qui a pris cette forme, et qui se montre, vers les matins d’été, sur les rochers qui bordent l’eau, peignant ses longs cheveux, et faisant des couronnes de glaïeuls. » Extrait de « Les Derniers Bretons » d’E. Souvestre, ed. Charpentier.
La statue de Sainte-Anne sur le chemin

La statue de Sainte-Anne, située aujourd’hui sur le chemin de l’Étang au Duc à Vannes, est un vestige chargé d’histoire. À l’origine, elle ornait le pignon sud de la minoterie Sainte-Anne, un moulin important fondé par le duc de Bretagne, devenu un symbole de l’industrie locale après sa transformation en minoterie par les frères Boterf en 1878-1879. Bénie en 1882 par Monseigneur Bécel, la statue veillait sur les travailleurs du moulin.

Après la fermeture du site en 1962 et sa destruction en 1974, la statue fut déplacée plusieurs fois, avant de retrouver en 2014 son emplacement actuel sur le chemin de l’Étang au Duc. Elle reste un symbole de la dévotion locale à Sainte-Anne et un témoin du riche passé industriel de la région.

 

Actualités

Sortir