Du 4 au 6 juillet 2025, le site de Kerboulard à Saint-Nolff (Morbihan) a résonné au rythme de la sixième édition de la Fête du Bruit. Une édition que les organisateurs qualifient de « franc succès », avec près de 54 000 spectateurs réunis sur trois jours. À l’issue du festival, le bilan est positif et les préparatifs pour 2026 sont déjà en marche.
« Nous pourrions accueillir jusqu’à 21 000 personnes par jour, mais nous avons préféré conserver une jauge plus confortable autour de 18 000 festivaliers quotidiens. » expliquent Arthur Le Lann-Bernard, programmateur de l’événement, et Baptiste Beauchamp, responsable de la communication. Une stratégie assumée pour garantir une meilleure expérience aux festivaliers.
Le festival se heurte toutefois à une forte concurrence en ce tout début juillet, une période particulièrement chargée en événements similaires à travers la France. C’est pourquoi l’édition 2026 sera décalée d’une semaine, et se tiendra les 10, 11 et 12 juillet. Une manière de se repositionner plus efficacement sur le calendrier, tant pour attirer un public plus large que pour faciliter la venue des artistes.
Si aucune décision définitive n’a encore été prise, les organisateurs n’excluent pas l’installation d’une seconde scène pour enrichir la programmation. Autre projet envisagé : l’ajout d’une quatrième journée, mais cette hypothèse reste conditionnée à plusieurs facteurs, notamment la disponibilité d’artistes adéquats et l’accord de la municipalité. « Ce n’est pas encore d’actualité, mais on ne s’interdit rien », précisent-ils.
Les préparatifs pour l’édition 2026 débuteront dès septembre, et les organisateurs rêvent déjà d’attirer des têtes d’affiche prestigieuses comme Sting, mais aussi pourquoi pas Marilyn Manson ou Cypress Hill. Après avoir accueilli des noms de renom lors des éditions précédentes, la Fête du Bruit semble bien décidée à continuer de frapper fort.
Parmi les moments forts de cette édition, Arthur Le Lann-Bernard et Baptiste Beauchamp retiennent la prestation de Rilès, samedi soir. Un concert salué pour sa mise en scène soignée, ses danseurs et sa production visuelle impressionnante. « Le site de Kerboulard reste un lieu exceptionnel pour vivre ce type de performances », ajoute Baptiste Beauchamp.
Si l’organisation s’est globalement bien déroulée, quelques difficultés d’accès ont été relevées le vendredi, notamment en matière de circulation aux abords du site. Un nouveau parking avait bien été mis en place cette année, mais cela n’a pas suffi à résoudre ces problèmes. Les organisateurs comptent travailler sur ce point en vue de l’édition 2026.
La prochaine édition se tiendra les 10, 11 et 12 juillet 2026, avec la volonté affirmée de faire encore mieux que cette année.
Photo : Arthur Le Lann-Bernard, programmateur du festival, et Baptiste Beauchamp, chargé de communication