Pour faire face à l’épidémie et intensifier le rythme des injections, ce centre devrait ouvrir « début avril » à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), selon une source officielle citée par l’AFP ce vendredi 19 mars. « Plusieurs milliers de personnes » pourront y être vaccinées chaque semaine, a précisé cette source, sous couvert d’anonymat.
Le projet est en cours d’étude entre la ville de Saint-Denis, le conseil départemental, l’Agence régionale de santé et la brigade de sapeurs-pompiers de Paris, en partenariat avec la préfecture. La date exacte d’ouverture n’a pas encore été fixée. À Marseille, le stade Vélodrome accueille déjà depuis lundi un centre de vaccination installé dans les locaux d’une tribune, et non sur la pelouse ou dans les gradins, selon les autorités régionales de santé (ARS).
Un des départements les plus touchés en France
En Seine-Saint-Denis, le taux d’incidence du virus a fortement augmenté, atteignant 546 nouveaux cas pour 100 000 habitants sur sept jours, bien au-dessus du seuil d’alerte maximale de 250 fixé par les autorités sanitaires, selon l’ARS Île-de-France. Les habitants, soumis à un reconfinement régional d’un mois, peuvent néanmoins se rendre dans l’un des 23 centres de vaccination déjà ouverts près de chez eux.
Le département, le plus pauvre de France métropolitaine, a bénéficié d’une dotation en vaccins supérieure aux autres départements franciliens au regard de la population cible (+75 ans) : 14,1 % des doses allouées alors que cette population représente 10 % de la population francilienne. Cette allocation prend en compte l’incidence élevée et les critères socio-économiques de la population. Au 16 mars, plus de 85 000 habitants du département avaient reçu une première injection de vaccin, a précisé la préfecture.
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